PN Classic : par passion du patrimoine automobile
Il a tout simplement vu trop de belles voitures partir à la casse. Pascal Nicolas pourrait vous citer des dizaines de raisons qui expliquent sa passion pour les voitures de collection. Mais si vous lui demandez d’en choisir une seule, ça sera celle-ci : sauvegarder ce morceau de patrimoine que sont les voitures anciennes.
Pascal Nicolas restaure les voitures de collection. Un métier qui brasse un très grand nombre de compétences, de la carrosserie à la mécanique en passant par l’électricité… « pour des véhicules de toutes marques, de tous modèles, des années 40 jusqu’aux voitures de luxe actuelles ». Autrement dit, Pascal fait presque tout. Avec une limite cependant : « Ma seule limite est celle de mon savoir-faire. Je n’accepterai jamais un véhicule si je ne suis pas sûr à 100% de pouvoir m’en occuper parfaitement. » Et c’est cette assurance que les clients de Pascal viennent chercher, « des clients que j’accompagne parfois depuis 20 ans, que j’ai d’abord rencontré dans le cadre de ma passion, puis dans celui de mon métier. »
« Si tu ne travailles pas bien, tu feras de la mécanique »
Car le parcours de Pascal n’a pas été un long fleuve tranquille. Une scolarité difficile, « sanctionnée » par un CAP mécanique : « on me disait : attention Pascal, si tu ne travailles pas mieux, tu feras un CAP. ». Lui ne demandait rien d’autre. Pascal est alors formé par des anciens, « des sages de la mécanique », qui lui apprennent les ficelles du métier, et bien plus encore. Il apprend bien, il est même doué. Il se découvre une passion pour les Coccinelles. En parallèle, il en restaure une, la sienne, qu’il utilise encore aujourd’hui. Puis celle d’un copain. Puis celle d’un autre copain. Il sait alors qu’il ne veut plus faire que ça : de la vraie mécanique. Car si cette passion l’anime plus que jamais, son quotidien professionnel, lui, n’est pas exactement ce qu’il espérait. « Tout a changé petit à petit dans l’automobile. De plus en plus d’électronique dans les moteurs, on en était presque à raccrocher nos bleus de travail pour des blouses blanches de techniciens. » Il travaille dur, sur des tâches qu’il n’apprécie plus et pour une maigre récompense. Une rencontre va (presque) lui faire raccrocher les outils : on le convainc d’entrer chez SNCF. Un nouveau métier, celui de cheminot, qu’il exercera pendant près de 13 ans. Mais il ne s’écarte pas tout à fait de ses premiers amours. « J’ai monté une association en parallèle pour continuer à m’occuper des voitures que j’aime et participer à la sauvegarde de ce beau patrimoine que sont les voitures anciennes. » L’amour de la mécanique renait petit à petit. L’ambition d’en refaire son métier également. Il passe d’abord à 80% pour s’occuper de cette association qui prend de l’envergure et qu’il préside. Il se met en tête de monter un garage lorsqu’il sera à la retraite. Mais ce n’est toujours pas suffisant et Pascal décide de faire le grand saut.
« Un métier qui ne peut se pratiquer que par passion »
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